Si l'expression Lo-fi touche en premier lieu à la qualité sonore de l'enregistrement (low-fidelity - en opposition à haute fidélité ou hi-fi), celle-ci a pris un sens nouveau au début des années 1990 pour définir l'émergence d'un genre musical en soi. Largement inspirés de la sonorité rock garage des groupes psychédéliques des années 1960 (The Seeds, 13th Floor Elevator, The Kingsmen) et des vagues punk (Television, Patti Smith, Sex Pistols), noise music (Sonic Youth, Boredoms), Neil Young et college rock (R.E.M., Camper Van Beethoven, Beat Happening) des années 70 et 80.
Les groupes se réclamant du Lo-Fi se sont rapidement imposés en tant qu'instigateurs d'un des mouvements majeurs de la scène indépendante américaine de l'époque.
Fortement imprégnées de sonorités expérimentales souvent dissonantes et cacophoniques, ou simplement induites par la piètre qualité des enregistrements. D'où l'utilisation du terme Lo-Fi.
Ce courant alternatif fut souvent défini par rapport au phénomène international que fut le grunge. En fait, suite à l'émergence populaire de ce qu'on appellerait ensuite « musique alternative », que le grunge contribua en majeure partie à populariser, le Lo-Fi devient malgré lui le courant underground le plus important des États-Unis (et du Royaume-Uni) en s'opposant au mercantilisme de l'industrie du disque.
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